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En 1900, des pêcheurs d’éponges trouvèrent, dans ’épave d’un bateau grec coulé au Ier siècle avant J.-C. par 60 m de fond près de l’île d’Anticythère (Ceri-gotto), de curieux fragments métalliques.
On peut les voir au musée national archéologique d’Athènes ; leur aspect fait penser à des débris de pièces mécaniques en bronze rongées par la corrosion.
Et, en effet, l’archéologue Valerios Stais a pu en tirer, en 1959, la reconstitution d’un mécanisme à engrenage différentiel très compliqué avec trois axes, quarante roues dentées — dont une roue centrale de deux cent trente dents, et neuf échelles graduées. L’étude de celles-ci montra qu’il s’agissait d’une machine à calculer les phases et les positions de la Lune et des constellations.
Le tout de la dimension d’une machine à écrire portable. La Grèce du Ier siècle avant J.-C. ne possédait ni les outils ni les instruments nécessaires à la construction d’un mécanisme de cette précision.
Aucun texte contemporain ne mentionne cette machine pourtant prodigieuse pour l’époque. Et pourquoi n’en trouve-t-on pas de prédécesseurs ni de successeurs ?
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Commentaires
Je comprend parfaitement que cette machine a bien réellement exister pour prédire les éclipses lunaires et solaires, et des dates primordiales comme celles des jeux olympiques...