De nouveaux résultats sur les variations électromagnétiques de la Terre

80 géophysiciens et chercheurs venant notamment de Chine, Colombie, Europe, Inde, Japon, Nouvelle-Zélande, Russie et Etats-Unis, et travaillant sur des sujets liés à la sismologie, la tectonique, les émissions électromagnétiques et la modélisation ionosphérique, viennent de participer au second colloque international sur DEMETER qui s'est tenu au siège du CNES à Paris.

cnes cn451Rappelons que DEMETER (Detection of Electro-Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) est le 1er projet dans la filière des microsatellites Myriades développés par le CNES et dédiés aux missions scientifiques à faible coût.

Lancé en juin 2004, sur une orbite circulaire quasi héliosynchrone à une altitude de 715 km, la mission de ce satellite a pris fin en décembre 2010. Les objectifs scientifiques de DEMETER étaient d'étudier les perturbations ionosphériques en relation avec des phénomènes naturels tels que séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, ou avec des activités anthropiques, ainsi que l'apport à la compréhension des mécanismes de génération de ces perturbations.

Les présentations ont montré que l'on observe une modification de l'ionosphère avant les séismes. Cela dit, cette modification est faible et ne peut être mise en évidence que de manière statistique. Des résultats qui font actuellement l'objet d'un débat au sein de la communauté scientifique. Plusieurs exposés ont été consacrés au dernier tremblement de terre, important, de Tohoku, qui s'est produit en mars dernier au Japon. Quelques heures avant ce séisme, une augmentation de la densité ionosphérique a été observée.

Concernant les ondes électromagnétiques émises par l'activité humaine, et détectées jusqu'à l'altitude du satellite, plusieurs intervenants ont montré que les ondes des émetteurs très basse fréquence, utilisés pour les communications et la radionavigation, induisent des changements dans les ceintures de radiations qui entourent la Terre. D'autres études ont été consacrées à l'émission due à l'activité orageuse dans le cadre de la préparation de la mission Taranis qui doit être lancée à l'horizon 2016.

Source : Communiqué de Presse du CNES (lien : https://presse.cnes.fr/fr/cp-5592)

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